J’aurais préféré commencer ces chroniques de vacances par une information plus légère mais c’est avec une très profonde tristesse que je viens d’apprendre la mort d’Harvey Pekar à l’âge de 70 ans. Ce grand, pardon, ce très très grand bonhomme du comics underground américain, auteur du génialissime American Splendor, nous laisse seul face à ce monde bourré de super-héros et de gros bills inexpressifs.
Dans les années 70, après sa rencontre avec Robert Crumb, Harvey Pekar avait décidé de raconter de son amérique en faisant ce qu’aucun autre n’avait tenté avant : parler de lui. Mais loin d’être nombrilistes, ses histoires brillantes et novatrices ont constitué une parfaite radiographie de l’amérique moyenne.
Si vous ne l’avez pas encore fait, je vous invite à lire les trop rares éditions françaises d’American Splendor et en particulier l’anthologie publiée récemment par les édtions çà et là.
Merci pour tout Mr Pekar, et une pensée pour votre famille.
Notre chronique sur Anthologie American Splendor.